Tout d’abord je préfère vous prévenir, cet article sera long…très long. Néanmoins il sera intéressant…très intéressant alors c’est parti.

Aujourd’hui les amis, je ne vais pas vous parlez de moi comme à mon habitude mais des gens que je côtoie au quotidien (et oui ! ), c'est-à-dire mes collègues de classe. Pourquoi ? C’est très simple, comme j’ai pu vous le dire ou vous laissez entendre nous sommes 19 dans notre promo. 19 personnes venant donc de différents horizons. Nous avons des grecs, des israéliens, une belge et pleins de français. Alors au lieu de me casser la tête à chercher des articles plus ou moins intéressant pourquoi ne pas vous parler de ce qui se trouve sous mon nez.

En bref un résumé de la classe :

Comme je vous l’ai dit, nous sommes 19, cependant les graphiques qui suivront ( oui oui j’ai fais des graphiques, je me suis chauffée) seront sur 17 (pour des raisons techniques).

OK ?! ….OK alors on commence

A notre arrivée en septembre la répartition des âges de la classe variait entre 17 et 26 ans

En Bref.

Au niveau des pays, ça donne cela :

En Bref.

Et pour nous français, nous venions tous d’horizons différents :

En Bref.

Pas de discrimination donc, vous pouvez tous tenter votre chance.

Pour ce qui est des études, la plupart d’entre nous ont des diplômes à leurs actifs comme vous pouvez le voir ci-dessous. Mais ne vous inquiétez pas si vous quitter seulement le lycée, car certains d’entre nous étaient dans votre cas.

En Bref.
En Bref.

D’ailleurs si vous voulez tout savoir je vous ai concocté un petit graphique résumant nos situations (personnes ayant fait des études après le bac), en espérant que vous le compreniez :

En Bref.

La plupart d’entre nous comme vous pourrez le comprendre on déjà eu des diplômes (BTS/DUT) et continué leurs études (licence/prépa ATS) ou encore se sont réorientés. Ainsi nous venons tous d’origines différentes.

Si cela vous intéresse également sachez ceci :

En Bref.En Bref.

Nous sommes une majorité à vivre en colocation cependant peu nombreux à avoir d’animaux, mais je vous expliquerai tout cela dans un prochain article.

Voilà vous savez déjà pas mal de choses sur nous maintenant et j’espère que vous vous y retrouverez. Mais si vous avez une idée de ce qu’est notre classe, j’ai néanmoins demandé à des collègues de m’aider à parler de leurs expériences, et pas n’importe lesquels, ça non ! J’ai essayé de demander aux plus jeunes et vieux de se mettre à nu juste pour vous, car selon les expériences que l’on vit l’aventure n’est pas vécu de la même manière alors enjoy !

 

La parole aux plus jeunes

L’équipe :

  • Pourquoi as-tu voulu quitter la France après ton baccalauréat ?

Anaïs : «Cela faisait déjà 3 ans que je me renseignais sur les études vétérinaires. Partout, elles s’annonçaient longues et compliquées. En France, j’ajoutais la sélection. Une sélection qui repose essentiellement sur des matières générales comme les maths, ma hantise. Ces matières que l’on doit supporter 2 ans minimum si l’on passe par une prépa BCPST par exemple, ne m’attiraient guère et le stress que le concours engendre non plus. De plus, rester en France m’aurait mené à un avenir incertain, allais-je avoir mon concours à la fin, aurais-je « perdu » 2 ans de ma vie, et quel aurait été le coût de mes études (logement, transports, nourriture) alors qu’aucun diplôme n’était décroché ? C’était alors beaucoup de « peut-être » et de suppositions ; loin de ce que je recherchais et encore très loin de mon but : intégrer une école vétérinaire. »

Mathilde : « Exercer le métier de vétérinaire a toujours été un rêve, qui m’a été impossible de réaliser en France au vu de mon parcours scolaire (8 de moyenne en 1eS et Tle S suivi de l’obtention du baccalauréat avec 10,2/20). Avec de tels résultats mes professeurs me parlaient de ce choix (devenir vétérinaire) comme étant « utopique ». Il est important pour moi de citer ce mot car il a été à l’origine d’une grosse remise en question au niveau de mon futur projet professionnel. Jusqu’à ce que des amis de ma classe de terminale évoquent les études de médecine en Roumanie ; C’est alors que j’ai débuté mes recherches et ai découvert en premier lieu la faculté de Cluj pour laquelle j’ai postulé en 2015 et qui m’a été refusé, puis en 2016 j’ai appris par la page Facebook de la faculté de Cluj qu’une faculté à Iasi allait ouvrir une section en anglais, c’est alors que j’ai découvert cette fameuse école. »

Aglaé : « J'ai toujours voulu devenir vétérinaire mais malheureusement, j'avais peur de ne pas avoir le niveau pour intégrer une école en France. J'aurai pu tenter la Prépa BCPST, mais je n'avais pas envie de "gâcher" deux ans pour ne rien avoir à la fin. Donc, la seule possibilité qui m’était offerte était l’étranger »

 

  • As-tu pensé à la Roumanie tout de suite ?

Anaïs : « Non je n’ai pas pensé à la Roumanie toute suite. Je connais beaucoup de vétérinaires d’origine belge et m’ont expliqué le principe du tirage au sort en Belgique. Une idée très séduisante. Seulement, le quota d’élèves français est de plus en plus restreint. Evidement, tout le monde postule. Cela se joue alors sur la chance et le tirage au sort se déroule très tard (fin août). De plus, il faut savoir qu’un concours et rajouté maintenant entre la 1ère et la 2ème année. Autant dire que tu stresses pendant toutes tes grandes vacances en te demandant qu’est-ce que tu vas devenir à la rentrée. Tous tes amis connaissent déjà la ville où ils vont aller, et ont déjà loué leur appartement pendant que toi, tu te fies à un tirage au sort. C’était encore une fois de plus un « peut-être ».
Avant la Roumanie, j’ai encore pensé à d’autres pays frontaliers de la France comme l’Espagne ou l’Italie. Malheureusement, les écoles vétérinaires sont là-haut très chères (13 000 euros l’année en Espagne).
C’est en naviguant alors sur Internet que je suis tombée sur un blog. Il m’a je pense, sauver la vie. Une étudiante vétérinaire à Cluj-Napoca en Roumanie y racontait son aventure. Elle y avait mis un lien pour adhérer à un groupe d’informations sur facebook. Je n’étais plus toute seule. Des étudiants français de Cluj répondent rapidement et efficacement à toutes nos questions. C’était vraiment rassurant. Pour moi et mes parents, qui n’étaient au départ pas vraiment d’accord pour me laisser partir en Roumanie.

Bien que j’ai visité l’école de Cluj-Napoca avec ma maman en avril 2016, je n’y finalement pas déposé de dossier. Je privilégiais l’école de Iasi (moins connue=moins de dossiers déposés=plus de chances pour moi ; et oui je n’aime pas vraiment prendre des risques inutiles). »

Mathilde : « Je suppose que comme beaucoup d’entre nous, si l’on nous avait dit que l’on finirait en Roumanie un jour, on ne l’aurait pas cru ! Mais j’ai vite réalisé qu’il s’agissait de ma seule chance de devenir vétérinaire alors j’ai foncé ! »

Aglaé : « Oui, j'y ai tout de suite pensé parce que j'ai la chance d'avoir ma grande sœur qui est aussi en Roumanie (en médecine humaine). J'avais aussi pensé à la Belgique mais le cursus est de plus en plus sélectif (surtout pour les français). »

 

  • Quand as-tu présenté ton dossier ?

Anaïs : « J’ai alors déposé mon dossier à la première session. J’ai dû l’envoyer par la poste début juillet. 10 jours après, il était enfiiin arrivé à destination ! Dans le même mois, j’ai passé mon entretien via skype et j’avais ma réponse ! J’étais aux anges ! »

Mathilde : « Comme cité auparavant, je n’ai pas eu un parcours scolaire, du moins une fin de lycée, très exemplaire alors j’ai vite compris qu’il fallait que j’améliore mon dossier sur d’autres points. J’ai donc présenté 2 attestations de stage en clinique vétérinaire (l’une datant de 2015 et l’autre datant de 2016), 1 attestation de bénévolat en SPA, 1 attestation de mon professeur d’équitation ainsi qu’une attestation de mon professeur d’SVT de terminale. Je pense que toute attestation est bonne à présenter, il en vaut mieux trop que pas assez ! A cela j’ai ajouté une lettre de motivation que j’ai essayé de rendre le plus « vendeur » possible, et puis bien-sûr mes bulletins de lycée ainsi que mes résultats de BAC. »

Aglaé : « J'ai présenté mon dossier en avril. Je l'ai amené à la fac et j'en ai profité pour faire une petite visite de l'université. »

 

  • Es-tu arrivé tout/e seul/e ?

Anaïs : « Non ! Je suis arrivée avec ma future colocataire que j’ai rencontré sur Facebook au mois de juillet grâce à la liste des admis. Le feeling est passé toute suite et on s’est arrangées pour partir ensemble. »

Mathilde : « Non j’ai été accompagné par ma mère dans tous mes déplacement à Iasi. Je suis d’abord venu une 1e fois en Mai (2016) afin de déposer mon dossier en main propre, de visiter la FAC et de me faire une idée d’où j’allais éventuellement faire mes études. Je suis ensuite revenu une 2nde fois en Août afin de repérer des appartements puis je suis revenue mi-Septembre afin de m’installer avant de débuter l’année »

Aglaé : « Je suis arrivée avec ma mère. Elle est restée quelques jours avec moi afin de m’aider à m’installer dans mon appartement »

 

  • Avais-tu peur en partant ?

Anaïs : « Je ne suis pas partie seule donc pas le moins du monde ! On était plutôt surexcitée de partir à l’aventure. Jusqu’au dernier jour en France, je ne réalisais pas encore que j’allais partir loin de chez moi et sur une longue période. Ma vie allait être maintenant bouleversée, mais tout allait si vite que j’avais pas vraiment le temps d’y penser . »

Mathilde : « Etant déjà parti plusieurs mois seule à l’étranger, je ne peux pas vraiment dire que j’avais « peur » mais il est vrai que j’avais des appréhensions sur mon futur lieu de vie, ma futur classe, le niveau d’étude, etc. »

Aglaé : « Oui, j’avais assez peur en partant, j’avais surtout peur de ne pas m’entendre avec les personnes de la promo. J’avais aussi un peu peur de me rendre compte que vétérinaire, ce n’était pas fait pour moi, ou de ne vraiment pas suivre les cours en anglais. »

 

  • Qu’as-tu pensé de la classe et de tes camarades quand tu les as rencontré ? (du point vue des formations)

Mathilde : « Nous avons eu la bonne idée de tous nous rencontrer la veille de la rentrée afin de se faire une première idée de notre classe. C’est vrai que j’appréhendais beaucoup cette rencontre mais après quelques minutes passées tous ensemble j’ai trouvé qu’une bonne atmosphère s’était installée entre nous et cela nous a sûrement permis d’arriver plus sereins le jour de la rentrée. Bien-sur les affinités se sont formées au fil du temps mais pour ma part j’avais une bonne image globale de ma nouvelle classe et ça m’a rassuré pour la suite. »

Anaïs : « Ah mes camarades ! N’ayant pu assister à leur journée « rencontre », je les ai vu pour la première fois le jour de la rentrée. J’étais un peu étonnée et pas habituée à autant de différences d’âge. On venait tous de coins différents en France (sans oublier les grecs et les israéliens) et avec des formations différentes. Quand ils m’expliquaient leur parcours en France, cela confortait mon choix de quitter le système français ou de ne pas avoir tenter la Belgique (référence à Julie ;) ). Ils ont cependant acquis des méthodes de travail et des connaissances (notamment en histologie) que je n’avais pas. »

Aglaé : « J'ai eu un peu peur d’être largué en cours par rapport aux autres parce que la majorité de la classe avait fait une Prépa ou une autre formation qui leur donnait beaucoup de  connaissances que je n’avais pas »

 

  • Où as-tu passé ton examen d’anglais ?

Anaïs : « J’ai eu l’opportunité de passer le Cambridge dans mon lycée car j’étais en section européenne. »

Mathilde : « Début d’année 2016 je suis parti à Londres 3 mois dans le but d’améliorer mon niveau anglais mais également de passer un diplôme le certifiant. J’avais en vu de passer le TOEFL, mais j’ai finalement passer l’examen du TOEIC en France car il me semblait plus simple, au vu de mon niveau d’anglais, d’obtenir mon diplôme d’anglais de cette façon. »

Aglaé : « J'ai passé le Cambridge en France en novembre 2015. »

 

  • Comment as-tu passé ton entretien ? (France/Roumanie ?)

Anaïs : « J’ai passé mon entretien via Skype car les billets de dernière minute étaient vraiment très chers. C’était la première fois que je parlais en anglais derrière un écran et j’étais assez anxieuse. Mais finalement il s’est très bien passé et Larissa, qui se charge des inscriptions a été adorable. »

Mathilde : « J’ai passé mon entretien via Skype chez moi en France, étant la 1e de la promo à le passer, on a effectué quelques « réglages » sur le moment présent mais ce fût plus de peur que de mal comme on dit. Nous avons reçu un questionnaire par mail, destiné à vous présenter et à montrer la détermination de votre choix, auquel nous avons répondu devant 2 personnes lors de l’appel vidéo. Ce fût un moment stressant mais qui finalement s’est bien passé pour tout le monde. »

Aglaé : « J’ai passé mon entretien en Roumanie. J’étais très stressée car c’était l’un des premiers entretiens que je passais, et en plus en anglais ! Mais l’entretien s’est très bien passé. »

 

  • Peux-tu estimer ton niveau d’anglais quand tu as passé l’entretien ? Que penses-tu de ton niveau actuel ?

Anaïs : « Au moment de mon entretien, mes points forts en anglais étaient je pense l’expression écrite et l’expression oral mais je n’était pas vraiment à l’aise au niveau de la compréhension oral.
Maintenant mon oreille s’est je pense habituée. Les professeurs prennent aussi parfois leur accent roumain (avec un petit « r » roulé), donc ce n’est pas vraiment de l’anglais pur que l’on entend ».

Mathilde : « Je pense que lors de mon entretien j’avais aux alentours d’un niveau B1 en anglais. Actuellement, il m’est difficile de donner mon niveau d’anglais mais je vois que j’ai progressé et que la compréhension des cours, des élèves autres que francais, etc, se fait beaucoup plus aisément. »

Aglaé : « Quand j’ai passé mon entretien, je pense que j’avais un bon niveau lycée (B2), rien d’exceptionnel. Mon niveau s’est un peu amélioré car on n’entend de l’anglais presque en permanence et on le parle beaucoup. »

 

  • Comment t’es-tu débrouillé pour trouver ton appartement ?

Mathilde : « Comme cité précédemment je suis donc venue au mois de Mai afin de repérer des agences immobilières, me faire une idée des prix, des appartements, etc. Je suis donc tombée sur une agence immobilière en centre-ville que j’ai alors recontacté lors de ma venu au mois d’Août et ils m’ont tout de suite proposé l’appartement dans lequel je suis actuellement. Je pense que de manière globale, les agents immobiliers savent ce que les étrangers, et notamment les français, attendent au niveau confort, sécurité, proximité de l’école, etc. Pour ma part, je suis ravie du choix de mon agent car mon appartement me convient très bien. »

Aglaé : « J’ai contacté une agence immobilière (Casa Alba). J’ai visité 5 ou 6 appartements, et j’ai eu un coup de coeur pour le 4ème, et après une concertation avec mon père (qui a fait les visites avec moi), le contrat a été signé. »

Anaïs : « Les deux premières semaines, on a visité plusieurs appartements avec plusieurs agences. Seulement, aucun ne nous plaisait réellement. De plus, le deuxième soir que l’on est arrivé, on a vu l’appartement de rêve de quelques amis. On avait alors mis la barre assez haute, et on a préféré resté à l’auberge de jeunesse où on logeait en attendant qu’on est un réel coup de cœur. Finalement, et 7 mois après ; on est toujours dans notre auberge. Non pas par dépit mais par choix. On a la chance d’y rencontrer des personnes de toutes nationalités avec toujours différentes choses à nous apprendre. Pourquoi refuser cette opportunité ? »

 

  • Comment te sens-tu dans la promo après 5 mois de cours ?

Anaïs : « Je me sens qu’un peu trop bien. Les professeurs sont assez flexibles avec nous. Nous pouvons décider avec eux des dates d’examen, de l’emploi du temps, d’un changement d’horaires, etc. Le problème résulte maintenant des élèves entre eux. On est que 19 et c’est pourtant difficile de mettre tout le monde d’accord. Certains veulent un plus grand week-end avec des journées plus longues pendant que d’autres veulent le contraire. On en est maintenant venue à un système de votes qui me semble être le plus approprié. »

Mathilde : « Pour ma part je me sens plutôt bien au sein de la promo, il est évident que des affinités se forment plus avec certaines personnes que d’autres mais de manière globale je pense m’être bien intégrée et je m’entends très bien avec la majorité des élèves »

Aglaé : « Je me sens bien, je m’entends bien avec tout le monde. Je trouve qu’il y a une assez bonne ambiance malgré quelques petites tensions. Je suis assez optimiste sur le devenir de l’ambiance car on va rester 6 ans ensemble, à partager beaucoup de choses et je pense qu’on finira par devenir une super promo. »

 

  • Comment trouves-tu les cours en sortant d’un baccalauréat ?

Anaïs : « Au début d’année, j’ai eu assez de mal avec le nouveau vocabulaire anglais. Je perdais du temps à lire mes cours et chercher la traduction de CHAQUE mot de vocabulaire que je ne comprenais pas. Parfois, le mot était technique et je ne trouvais pas la traduction, ce qui me frustrait.
En ce qui concerne la quantité de travail, je pense qu’elle se vaut entre cette année et le lycée. Au lycée, les professeurs nous donnaient beaucoup de devoirs : « FAIRE la dissertation, FAIRE le devoir maison », etc. Ici, c’est beaucoup plus de travail personnel (comme pour toutes études supérieures) ; où il s’agit plus d’APPRENDRE que de faire. »

Mathilde : « J’appréhendais également beaucoup ce point la, mais ce n’est plus du tout le cas. Il est vrai que je fourni beaucoup plus de travail et d’investissement qu’au lycée mais rien d’insurmontable, au contraire je trouve que le rythme est largement supportable même lorsqu’on n’est pas un « gros bosseur » et que le fait d’être dans une filière qui te plaît facilite beaucoup l’apprentissage. »

Aglaé : « Ils sont assez différents des cours de lycée, ce sont des cours magistraux. Mais je ne les trouve pas plus compliqués. En fait, il y a beaucoup de choses à apprendre par cœur (en anatomie notamment) et assez peu de choses à comprendre »

 

  • Comment as-tu trouvé les examens ?

Anaïs : « Honnêtement il y a beaucoup à apprendre pour les examens. Notamment en anatomie et en histologie (où j’avais du coup l’impression d’être un peu en retard par rapport aux autres). Mais je n’ai pas trouvé les examens trop difficiles en soi. On ne pourrait pas aidé ou donné des conseils d’une année sur l’autre car tout est complètement différent. Quand nous parlons aux 3èmes années, leurs examens ne se déroulaient pas de la même manière par exemple. »

Mathilde : « Globalement ils se sont très bien passés. Il est vrai que c’est une période qui est assez stressante et qui empiète sur le moral mais les examens en eux-mêmes restent accessibles en fournissant un minimum de travail attendu bien évidemment. »

Aglaé : « Certains examens étaient durs (histologie, anatomie, physique), et d’autres étaient beaucoup plus simple. Mais ce qui m’a frappé, c’est la bienveillance de la plupart des professeurs, ils ne cherchent pas à nous piéger et valorisent toujours notre travail personnel. »

 

  • Un conseil pour les futurs étudiants/une remarque ?

Anaïs : « Venir en Roumanie est je pense, le meilleur choix que j’ai pût faire. L’éloignement avec les proches peut faire peur au début, mais les retrouvailles n’en sont que plus belles. Je les appelle au moins 1 fois par semaine, et partout où vous allez en Roumanie vous pourrez les joindre. La 4G est partout ! (oui même perdu au milieu de la forêt je vous assure) Le temps passe relativement vite et on ne s’ennuie jamais. Il y a tellement de choses à faire à Iasi et de nouvelles personnes à rencontrer. Il y a vraiment beaucoup d’étudiants (des français en médecine générale notamment) qui sont tous dans la même situation et qui sont prêts à se soutenir. »

Mathilde : « Mon conseil me sera inspiré d’un professeur de Tle : « vous êtes des jeunes en devenir, tenter sa chance vaut amplement mieux que de regretter de ne pas l’avoir fait ». Alors si vous aussi il s’agit de votre rêve et que vous n’avez pas la possibilité de le faire en France, n’hésitez pas et foncez !»

Aglaé : « Travailler régulièrement, ne pas prendre trop de retard dans les cours. La Fac, ce n’est pas comme le lycée, on n’a pas de tests réguliers qui nous forcent à apprendre et à travailler. Les examens arrivent toujours trop vite, il est très difficile d’apprendre un semestre entier en 2 semaines

 

  • Comment se passe ta vie en dehors des cours ? (te sens-tu bien ? Sors-tu souvent (expliquez pourquoi) ? Parles-tu avec d’autres personnes que celles de ta promo ?...)

Anaïs : « Vivant en auberge de jeunesse, ma vie en dehors des cours est très enrichissante mais pas vraiment reposante. Beaucoup de soirées sont organisées en ville, dans les bars, dans les clubs. Pour toutes les occasions on peut trouver un truc à faire. On a fait également la rencontre de nombreux Erasmus et avons pût faire quelques escapades avec eux. On a découvert la Moldavie et campé en montagne. Les choix à l’horizon sont nombreux ! »

Mathilde : « Dans notre promo on est un petit groupe à aimer faire la fête le week-end et aller en boîte, donc me concernant je suis de sortie tous les week-ends, hormis pendant les périodes de contrôles ou d’exams bien entendu. Mais si je parlais d’un rythme tout à fait supportable auparavant c’est aussi dû au fait que nous avons le temps de profiter de la vie à coté de nos cours, nous restons tout de même de jeunes personnes alors il faut aussi savoir profiter ;) »

Aglaé : « Ma vie en dehors des cours est principalement faite de travail personnel, mais il y a quand même beaucoup de temps libre. Avec d’autres filles de la promo, je fais du bénévolat dans un refuge pour animaux le week-end et je prends des cours d’équitation. Personnellement, je trouve ma vie ici beaucoup plus épanouissante qu’au lycée (j’étais en internat et je profite vraiment de la liberté que j’ai ici).

Je parle avec beaucoup de personnes en médecine humaine grâce à ma soeur, mais aussi avec les personnes que nous rencontrons lors de nos activités (même si il ne parle pas tous anglais ou français, on finit toujours par se comprendre). »

Vous le comprendrez assez bien, chacun a eu ses doutes et ses moments d'angoisses et de remise en question. N'oubliez pas que vous faites vos études pour vous même car c'est vous qui vivrez cette aventure. Mais croyez le ou non, on est tous content d'avoir fait ce choix.

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